Quand je me sens mourir du poids de ma pensée
Quand sur moi tout mon sort assemble sa rigueur
D'un courage inutile affranchie et lassée
Tu grondes ma tristesse, et triste de mes larmes
De tes plus doux accents tu me redis les charmes
J'espère ! ... car ta voix plus forte que mon sort
De mes chagrins profonds triomphe sans effort.
Je ne sais ; mais je crois qu'à tes regrets rendue
Dans ces seuls entretiens tu m'as tout entendue
Tu ne dis pas : " Ce soir ! " Tu ne dis pas : " Demain ! "
Non, mais tu dis : " Toujours ! " en pleurant sur ma main
Marceline Desbordes-Valmore " l'absence "
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires sont modérés. Merci pour votre compréhension !